Chapitre 3

Publié le par Allen-kun

Bon, je publie ce chap alors que je suis en pleine période de bac. Ouf, j'ai déjà passé la philo, l'svt et la physique/chimie. Je ne suis pas mécontente de ce que j'ai fais, et j'espère réussir les maths, ça c'est mon plus gros défis !!!!! Ah je manqua de sommeil (surtout qu'il me faut au moins 9 heures à moi), fatiguer d'apprendre ma tête est surbouquée...j'ai hâte que se soit fini et vive Japan Expo pour oublier tout ça et en attendant les résultats !!! Sur ce, bonne lecture !

Chapitre 3 : Après la tempête, le calme


Un faible rayon lumineux passait à travers les deux lours rideaux de velours et arrivait sur le visage endormit de Kyosuke. Il arrivait sur son oeil droit, ce qui le réveilla doucement. Il ouvrit et cligna lentement les yeux. Puis une légère douleur le fit gémir et il se redressa, une main sur sa tête, les yeux plissés. Il se souvenait à présent : la belle jeune femme, Alexandra, qui disait être la Reine de l'endroit où il se trouvait, son soudain mal de tête puis ce flash...cette femme de lumière...ses paroles : Sauve-le. Pourquoi lui avoir dit ça ? Que devait-il sauver ? Etait-ce vraiment un de ses souvenirs ?

Il sortit de sa rêverie en entendant un bruit dehors. Il se dirigea vers la fenêtre et entrouvrit les rideaux pour regarder par la baie vitrée. La lumière l'aveugla quelque peu et il cligna plusieurs fois des paupières. D'ici, il pouvait voir des jardins magnifiques dans lequel se trouvait de nombreuses fleurs qui donnaient plusieurs nuances de couleurs, rendant le tout merveilleusement beau, avec en prime le coucher de soleil derrière l'horrizon. Les fenêtres étaient grandes, elle faisaient presque toute la longueur du mur, et il y avait un petit balcon en face. Alors qu'il mettait sa main sur la poignée, son regard se dirigea vers le bas et il remarqua avec gène et étonnement qu'il n'avait aucun vêtement. Il rougit et referma précipitement les rideaux puis il s'écarta de la fenêtre en se retournant ensuite vers le lit où il vit quelque chose qui le surprit : des vêtments étaient nettement pliés et empilés dans le coin du grand lit en bois. Une fois habiller, il entrouvrit la porte et regarda dehors : devant lui, il pouvait voir une petite cour à moitié dans l'ombre avec des poteaux tout autour à des distances égales. Il sortit entièrement cette fois et referma doucement la lourde porte en bois derrière lui qui ne grinça pas. Il regarda de tous les côtés : étrange, il n'y avait personne. Si cet endroit était vraiment un château, il trouvait cela anormal que ça soit si calme. Il décida d'aller faire un tour. Il portait des vêtements simples en tissus assez légés de couleurs marrons avec des nuances de bordeaux. Des chaussures fines noires et presque sans semelles qui faisaient pensés à des chaussons de dance.

Alors qu'il faisait le tour de la cour en regardant autour de lui, il trouva un long couloir qui semblait mener à l'intérieur. Il le suivit et continua son chemin. Il y avait tellement de portes et de chemins ! Que ferait-il s'il se perdait ? Il se sentait si gêner et ne savait pas pourquoi. C'était sûrement parce qu'elle lui avait confié que c'était la Reine, et qu'elle l'avait vu assez...dénuder. En y repenssant, il rougit et se mit une main sur le visage.


-Il faut que je me calme et que je pense tout d'abord à ce que je vais bien pouvoir faire si je ne me souviens pas de mon passé. Je connais mon prénom mais même pas mon nom, et je crois avoir...17 ans...


Alors qu'il était dans ses réflexions, une main l'agrippa et le tira vers l'arrière. Surprit, il faillit tomber et avait du mal à garder l'équilibre. Paniquer, il parlait à tort et à travers :


-Eh, qu'est-ce qui se passe, eh ! Où vous m'emenez ? Lâchez-moi ! Qui êtes-vous ? LACHEZ-MOI !


Il essayait de se débattre mais la main le tenait toujours fermement par le col. Il n'arrivait pas vraiment à voir à quoi ressemblait la personne qui le trainait comme ça, mais il remarqua qu'il était plus grand que lui, portait de beaux vêtements noirs qui saillaient sa taille à merveille et il avait des cheveux noirs assez longs. Kyosuke criait comme un forcener, et bientôt il se sentit violement tirer vers l'arrière. Il croyait qu'il allait tomber mais un mur se trouvait derrière lui et il se le prit de plein fouet. Il gémit sous la douleur mais réussi à rester debout. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était dans un coin sombre, et la personne qui l'avait traînée jusque là était devant lui maintenant, les mains des deux côtés de sa tête, appuyer sur le mur. L'homme qui se trenait devant lui était d'une incroyable beauté : des cheveux noirs descandant en cascade sur ses épaules encadraient son visages fin et pâle. Des yeux bleux azur d'une superbe finesse étaient entourés par des sourcils fins qui lui donnaient néanmoins un air sérieux. Ses lèvres fines étaient arquées en un petit sourire arrogant et sûr de lui. Tout cela dégageait une impression de pur virilité et de sensualité, et Kyosuke ne put s'empêcher de rougir mais se reprit et demanda avec colère mais peu de conviction.


-Que...qu'est-ce que vous me voulez ? Je n'es rien fais de mal et je ne sais même pas comment je suis arrivé ici. Laissez-moi tranquille s'il vous plaît, je ne vous ai rien fais que je sache.


L'homme mystérieux prit son menton dans une main et parla d'une voix qui allait avec le reste de sa personne, une voix grave et profonde.


-Tu es bien celui que la Reine a fait ramener de la plage, à moitié agonisant n'est-ce pas ?

-Quoi ? Demanda-t-il dépiter, à moitié agonisant ?


Mais il continua comme s'il n'était pas là :


-Oui, c'est bien toi...tu t'es enfin réveillé, c'est pas trop tôt. Mais que fais-tu ici ? Tu aurais dû rester dans ta chambre, quelqu'un serait venu s'occupper de toi !


A ses paroles, son sourire s'agrandit. Kyosuke, qui ne se sentait décidément pas à l'aise aurait bien voulut se glisser dans un trou de souris. Mais qui pouvait-il bien être ? Pourquoi l'avait-il traîné comme ça à travers tout le château ?


-Qu'est-ce que vous me voulez ? Demanda-t-il une deuxième fois, qui êtes-vous ?

-Tu veux vraiment le savoir ?

-Mais bien sûr ! Un type louche me traîne comme un paquet de linge sale, il est normal que je veuille savoir pourquoi et qui est cette personne !


L'homme en face de lui de put s'empêcher de rire.


-Et bien soit, je me présente : je m'appelle Rikuson Kowa, je suis un des plus proches conseillés de la Reine.

-Quoi ? Mais alors pourquoi...


Il ne put continuer sa phrase car il fut prit par un assaut auquel il ne s'attendait pas : en effet, car Rikuson l'embrassait à pleine bouche, sa langue touchant et s'enroulant avec la sienne. Sous le choc, Kyosuke ferma les yeux. Leurs souffles se mêlaient et il avait du mal à reprendre sa respiration. L'homme mit une de ses mains dans le bas du dos de Kyosuke et l'autre derrière sa tête, puis il l'attira contre lui avec force, passion et désir. Le jeune garçon pensait à toute vitesse :


Mais qu'est-ce qu'il fait ? On ne se connaît pas et il...m'embrasse...c'est...n'importe quoi...c'est bon...quoi ? Je dois être fou...ce ne doit-être...qu'un rêve...


Rapidement, il n'arriva plus à formuler aucune pensée. Il tremblait d'impuissance devant cette homme mystérieux. Ses bras le gardait contre lui, ses mains étaient grandes et fines. Quand à Kyosuke, il était si serré qu'il avait ses mains collées contre la poitrine de Rikuson, et il sentait battre son coeur comme le sien. Il se sentait étrange, son corps était en feu sous se baiser langoureux et violent, dans les bras de cet inconnu. Il sentait un désir, un désir dont il ne connaissait ni la provenance, ni la signification, mais dont il craignait intérieurement les conséquences. Bientôt, il commença à gémir de plaisir. Alors, la main qui était dans son dos commença à descendre et à aller dans son pantalon jusqu'à ses parties intimes. Se fut comme un choc pour Kyosuke, cet acte l'avait comme réveillé et il repoussa de toutes ses forces Rikuson, hors d'haleine et écarlate, une main devant sa bouche humide de salive qui n'était pas la sienne. Il c'était adossé au mur car il sentait ses jambes faiblirent.


-Pourquoi vous...pourquoi vous...? On ne se connaît pas...pourquoi vous me faites ça ?


Pour toute réponse, celui-ci remit en ordre ses cheveux noirs et refit apparaître son sourire arrogant et sûr de lui :


-Quoi, tu n'as pas aimé ?

-Ce n'est pas...eh ! Ne détournez pas la conversation et répondez à ma question !


Rikuson le regarda d'un air agacer et Kyosuke se serra un peu plus contre le mur, un peu effrayer, puis il se reprit et le regarda et pensa avec colère :


Je n'ai pas à avoir peur de lui, ce n'est pas moi qui suis en faute, je n'agresse pas les gens moi !


Le beau brun soupira, s'ébourifa les cheveux puis posa ses mains sur ses hanches.


-Oui bon, on ne se connait pas et alors ? Si j'ai envi de le faire avec toi j'ai bien le droit non ? De toute façon qu'est-ce que ça te fait ?

-Que...qu'est-ce ça me fait ? On dirait que je ne suis même pas concerné ! Et faire quoi en plus ?


A ce moment là, le brun le regarda du coin de l'oeil, une lueur inquiétante dans les yeux avec un sourire narquois, et le jeune garon déglutit péniblement.


-Tu veux vraiment le savoir ? Moi, ça ne me dérange pas de te montrer ce que j'avais en tête.

-Imbécile ! Bégaya-t-il, le visage complètement rouge, arrêtez de vous moquer de moi !


Ah ces paroles, Rikuson s'approcha soudainement et prit de nouveau le menton de Kyosuke dans sa main et le regarda dans les yeux d'une manière viril et sensuel.


-Mais je ne me moque pas de toi, je suis tout à fait sérieux au contraire.


Kyosuke essaya de calmer les battements de son coeur puis reprit d'une voix tremblante, le regard fuyant :


-Je ne vois vraiment pas ce que vous me trouvez.

-Tu as l'air d'être timide, gentil, docile, pur et je pourrais cité encore d'autres aspects de ta personnalité. Mais la cerise sur le gateau c'est...il s'approcha et souffla à son oreille, que tu es incroyablement mignon et que je ne peux résister...tu sais quel est mon plus grand défaut ? La patience.


Kyosuke pensait qu'il se sentait tellement étrange qu'il allait tomber dans les pommes. Se souffle chaud contre son oreille...cette voix puissante qui était toujours belle, profonde...cette odeur...Rikuson sentait étrangement bon. Comment cela se faisait-il ? Il ferma les yeux et se sentit ramolir. Leurs joues se frolèrent et Kyosuke sentit de nouveau les lèvres de Rikuson sur les siennes dans un baiser plus doux. C'est vrai qu'il ne se connaissait pas, mais comment pouvait-il résister à cette soudaine douceur de la part de Rikuson ? Celui-ci l'embrassait tendrement, mordillant quelques fois les lèvres du jeune garçon avec gourmendise les lui lèchaient avant de l'embrasser dans le coup, passant doucement une main sous son T-shirt à manches longues. Sa peau était douce et il se plaisa à la caresser puis à l'embrasser, et même à la lècher. Kyosuke respirait avec force, son corps réagissait sans cesse au moindre baiser, à la moindre caresse.


Mais qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas le laisser m'avoir...comme ça...sans résistance...mais il est si doux...c'est si bon...Non, non ! Je ne peux pas tomber dans son jeu, il faut...que je me batte !


Alors, comme Rikuson était légèrement accroupit, le jeune homme mit ses mains sur ses grandes épaules et le poussa mollement, sans force. Celui-ci releva la tête :


-Que se passe-t-il ?

-S'il te...s'il vous plaît, arrêtez. Ne m'obligez pas à coninuer.

-Obliger ? Demanda-t-il faussement surpris, je pensais que tu étais d'accord en voyant ça.


Il montra du doigt le sexe de Kyosuke qui, on pouvait le voir, faisait une bosse à travers le pantalon de toile. L'ayant remarquer, Kyosuke poussa un cri de gêne et de surprise en se pliant en deux, s'entourant de ses bras, ne sachant que faire et n'osant le regarder.


-Ce...ce n'est pas ce que vous croyez...

-Tu peux me tutoyer tu sais ?

-Non ! Dit-il avec une soudaine énergie, je ne peux pas...sinon...je ne sais pas ce qui se passera...


Il était rouge, tremblant, les larmes aux yeux. Ses yeux dorés étaient troubles et ses cheveux châtains clairs étaient en bataille. Décidement, il était vraiment trop mignon ! Il avait plus envi que jamais de le prendre, là, tout de suite, dans le couloir. Mais s'il le faisait, Kyosuke n'allait plus jamais lui adresser la parole et même sûrement l'éviter comme le Diable.

La première fois qu'il l'avait vu, c'était lorsque des domestiques assez costeaux le transportait dans un drap. Pour Rikuson, Kyosuke paraissait léger et il aurait très bien pu le garder dans ses bras et marcher pendant 10 km sans se fatiguer. Le visage paisible du jeune garçon l'avait touché droit au coeur et quelque chose c'était éveillé en lui, quelque chose auquelle il ne s'attendait pas : le désir, le désir de le posséder, qu'il soit entièrement à lui. La Reine était non loin et il était allé lui parler pour lui demander des explications. Apparement, le jeune homme se serait échouer sur la plage sur laquelle elle avait l'habitude de se promener et elle l'aurait sauver. Lorsqu'il disparut derrière la porte d'une chambre, il commença à réfléchir à ce qu'il venait de ressentir, ne réussissant plus à dormir à cause de ça. Cela faisait déjà presque une semaine qu'il y pensait et que le jeune garçon ne se réveillait pas, alors, il se raisonna et se dit que ce qu'il avait ressentit n'était qu'une illusion de sa part et qu'il devait oublier. Mais lorsqu'il formait l'image du jeune homme dans sa tête, il savait très bien qu'il se voilait la fasse : son corps devenait brûlant et il rougissait à l'idée de le voir nu contre lui. Mais lorsqu'il arriva ce cinquième jour à la salle du trône -cela faisait donc cinq jour que Kyosuke était arrivé- et vit que sa Reine était préoccupée, il en demanda la raison.


-Que se passe-t-il ma Reine ? Vous me paressez bien soucieuse. Un problème avec le peuple ? Si ce n'est que cela je peux m'en occuper pour vous.

-Non, ce n'est pas cela Rikuson...le jeune garçon que j'ai trouvé il y a cinq jours sur la plage tu te souviens ?


Alors qu'elle parlait, le valeureux conseiller sentit son coeur chavirer, mais n'en laissa rien paraître et garda son air tranquille.


-Oui, je me souviens, vous sembliez très inquiet pour lui. Et bien ? Qu'il y a-t-il ?

-Ce matin...quand je suis venue le voir...il s'est réveillé !


Son coeur battait fort et il avait envi de prendre la Reine par les épaules et de la secouer pour qu'elle lui dise le plus vite possible ce qui c'était passé mais, avec beaucoup d'effort, il se retint. Il prit un doux sourire decompréhension.


-Et bien, en voilà une bonne nouvelle ! Et vous avez appris quelque chose ?

Allez, dépêche-toi ! Crache le morceau !


A ce moment là, accouder sur le rebord de son trône, son menton dans la pomme de sa main, elle sourit.


-Oui...il s'appelle Kyosuke.

-Vous n'avez appris que ceci majesté ? Je pense qu'il faut se méfier de lui, on ne sait jamais.

-Voyons Rikuson ! Tu crois qu'il serait capable de quoi que se soit dans son état ?

-Quoi ? Demanda-t-il précipitement, qu'a-t-il ?


Elle se redressa, surprise.


-Et bien, tu t'inquiète donc pour lui ? Je ne l'aurais jamais cru, toi qui disais qu'il fallait se méfier de lui il y a à peine quelques secondes...


Il se racla la gorge et reprit comme si de rien était, le regard et le visage sérieux :


-Je ne m'inquiète pas comme vous le penser votre Majesté, c'est juste que c'est un étranger, et j'aimerais savoir le plus vite possible s'il n'a pas, en réalité, de mauvaises intentions à votre égard.

-Humm..., fit-elle d'un air suspicieux, de toute façon, je t'assure qu'il ne me fera rien, et tu ne pourras pas lui souscrire des informations parce qu'il a perdu la mémoire.

-Vraiment ? Savez-vous comment ?

-Je suis une prêtresse Rikuson pas un devin ! Fit-elle remarquée légèrement agacée.

-Oui, dit-il en faisant une gracieuse révérence, veuillez m'excuser de mon impertinance Majesté.

-Ne joue pas à cela avec moi Rikuson ! Tu sais très bien qu'on a passez le cap de "Maître à Valet".


Il fit mine de sourire d'un air contrit.


-Bien, je vais retourner à mes affaires et si vous avez besoins de quoi que se soit que je puisse vous offrir, faites-moi appeler, bonne journée !


Et voilà comment cela c'était passé. Il voulait aller le voir, mais il était sans arrêt dérangé par quelque chose, s'en était désespérant. Mais alors qu'il se prenait une courte pause avant de retourner à son travail, il était là : même de dos, il s'avait que c'était Kyosuke ! Il est vrai qu'il l'avait un peu malmené -rien qu'un peu- mais comment aurait-il pu le convaincre de le suivre ? A présent, il avait pu l'embrasser, le toucher...il trouvait cela tellement exitant !

Alors qu'il se remémorait ses événements, il sourit et s'accroupit près de Kyosuke et entoura les épaules du jeune homme.


-Très bien, j'ai compris. Viens avec moi, je t'offre un rafraîchissement pour me faire pardonner !


Il l'attira à lui et l'embrassa doucement sur la joue.

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